RANDONNEE MONTMIRAT
GARD - 20 JUIN 2015

Durée : 4 à 5 heures. Distance : 16 km avec 300 mètres de dénivelés cumulés

Partant de Montmirat, direction le bois de Colombet pour atteindre plus loin les grottes de Marcassargues.
Après visites des lieux, direction les carrières de Lens par les chemins et sentiers et après visite, retour sur Montmirat par le col de Majourdan, la chapelle de Jouffre et le castellas de Montmirat.

1/ Grottes de Marcassargues
Cette cache est un hommage au travail de Saturnin Garimond. Ces grottes sont nommées grottes de Marcassargues ou de Bragassargues.
Situées dans le Bois des Leins prés du petit village de Robiac, un chemin sur la droite marqué d’un tas de pierre se sépare en deux avec un petit sentier sur la gauche et un chemin un peu plus large sur la droite.
Les 2 premières grottes sont facilement accessibles, une lampe torche sera nécessaire pour la deuxième.
La première grotte est la grotte de la verrerie (nom du à la présence d’un four de verrier datant du moyen âge). Les recherches archéologiques réalisées par Saturnin Garimond ont permis de mettre à jour dans cette grotte les restes d’un jeune néandertalien.
Plus loin, nous arriverons naturellement à la grotte tunnel, facilement accessible en famille. A la sortie de la grotte tunnel faire attention à la tête.
Il existe une troisième grotte à découvrir aussi toujours à l'aide d'une lampe torche.

2/ Carrières de Lens
A l'ouest de Nîmes, le gisement de calcaire fin du Bois-des-Lens a été exploité très précocement et exporté en Gaule méridionale sur divers sites romains entre Fréjus et Narbonne.
Ce gisement est l'objet depuis plusieurs années d'investigations archéologiques diverses : fouilles, sondages et surtout une vaste prospection propre aux carrières antiques. Cette prospection est actuellement suffisamment avancée pour proposer un inventaire préliminaire de ces anciens chantiers d'extraction; sur 19 sites repérés, 15 exploitations sont maintenant formellement identifiées comme antiques.
Une première évaluation minimale des volumes de pierres produits alors donne des chiffres compris entre 10 000 et 15 000 m3, ce qui, pour une pierre de telle qualité, dénote une certaine importance économique régionale. Plus de la moitié de ces carrières ont fonctionné dès le début du Haut-Empire voire avant cette période pour la plus ancienne. Quelques exploitations ont poursuivi leur activité plus ou moins intensément jusqu'à la fin de l'Antiquité, l'une d'entre-elles a même fonctionné aux environs du XVIe. Ce gisement, maintenant bien défini dans ses limites géographiques et chronologiques, constitue un ensemble d'étude de premier ordre qui pourra être mis à profit afin d'améliorer la connaissance de cette activité essentielle pour l'architecture et la sculpture antiques de la Gaule méditerranéenne.

3/ Chapelle de Jouffre
Sur une colline dominant ce village, outre les superbes ruines du Castellas de Montmirat, on peut apercevoir un peu plus en hauteur les vestiges d'une chapelle médiévale. S'il y eut en ces lieux effectivement une occupation au Moyen Âge, la colline accueillit dès le 6ème avant JC une peuplade celte qui s'y réfugia et construisit un oppidum.
Plus tard, les Romains occupèrent ce site. En témoignent un mobilier spécifique et surtout un réservoir dont l'étanchéité était assurée par un mortier à tuileau carac-téristique de cette époque.

4/ Castellas de Montmirat
Les vestiges du Castellas, ancien château de Montmirat. Celui-ci, doté de fortes murailles, date du XIème. Il fut la demeure des seigneurs de Montmirat, eux-mêmes sous la dépendance des Bermond d'Anduze.
Il est aujourd'hui en ruine et seul subsiste sur la face nord le rempart et ses tours â angles vifs.